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Voici deux fiches reprises dans l'ouvrage de 1906  " Enquête  sur les résultats de la colonisation officielle de 1871 à 1895", Par M. de Peyerimhoff en 1906 

                   - CARNOT -

(Habitants: en français: Carnotiens, en Chelifien: Carnawis!!)

Al abadia= El Abadia- ex Carnot et avant, qui connait

un indice , El Kherba s'appelait  El Khadra,avant lépoque française!!

img167.jpg

Un ancien Plan de Carnot

img171.jpg

Duvollet a écrit: Carnod

qui Sait pourquoi?


Créé en 1881 sous le nom de Mahbil. (  Voici les Documents  Officiels ! ).





Superficie

: 3.185 hectares divisés en 100 concessions agricoles et 39 lots industriels.

 

Origine des terres : Prélevées : 1.529 hectares sur le douar-commune Charia, 1.439 hectares sur celui de Chembla et

acquisesaprès expropriation au prix de 252.277 fr.87, le surplus, 217 hectares, appartenait à l'Etat ou au domaine public.

Dépenses d'installation : 406.700 francs.

Peuplement primitif : 75 immigrants et algériens, sur lesquels 25 immigrants et 25 algériens sont restés en possession.

Eléments nouveaux : 9 immigrants, 21 algériens et 4 indigènes.

Mouvement de la population : 495 habitants en 1886, 588 en 1901, dont 474 français, 106 indigènes musulmans et 8 étrangers, dont 2 marocains ou tunisiens.

Naissances : De 1881 à 1902 : 294.

Décès :                      id.         223.

Situation économique : Superficies complantées en céréales :1500 hect.

                                                                                   vignes : 180 hect.

                                     Bétail : Boeufs                                     493

                                                 Moutons et Chèvres                  407  

                                                 Chevaux et mulets                    114

                                     Matériel agricole :  Charrues                  300

                                                   Autres instruments agricoles   310   Valant ( les deux ) 246.000 fr.

                                                   Constructions agricoles          126                                  360.000 fr.

                                     Industrie:  Fabrique de crin végétal         1                                       25.000 fr.

Observations générales : Centre prospère. Les cultures de céréales, régulièrement rémunératrices depuis la généralistion des labours d'été, se sont beaucoup développées. La vigne donne aussi de bons résultats.

Sitiation des indigènes : Sur les terres qui leur restent, ils ont, à l'exemple des colons, beaucoup amélioré leurs procédés de culture, et leur état économique est satisfaisant.

                                      Population : 2.800 habitants en 1881, 3.412 habitants en 1901 .

                                      Cheptel   : 5.403 têtes en 1881, 8.898 têtes en 1901.

  NB:IL Y A 3 REFERENCES SUR L'HISTOIRE DE  CARNOT:

        1)  le site de mon ami Jacques TORRES: http://orleansville.free.fr/03%20nos%20villes%20et%20villages/carnot/carnot.html  
         2) Le site de la revue des pieds noirs :
http://www.piedsnoirs-aujourdhui.com/carnot01.html 

      3) le site de l'encyclopedie de l'AFN: http://encyclopedie-afn.org/index.php/Carnot_-_Ville                                              



                                            - KHERBA -


Créé par le décret du 26 juin 1889.(  Voici les Documents  Officiels ! ).
 




Superficie :
2487 hectares divisés en 90 concessions agricoles.

Origine des terres : 1.501 hectares prélevés sur le douar-commune d'El-Harrar du Chéliff, 884 hectares acquis par voie d'expropriation moyennant

des indemnités s'élevant à 190.684 francs : le surplus, 102 hectares, appartenait à l'Etat.

Dépenses d'installation : 416.800 francs.

Peuplement primitif : 53 immigrants et 37 algériens, sur lesquels 23 immigrant et 14 algériens sont restés en possession.*

Eléments nouveaux : 2 immigrants et 24 algériens.

Mouvement de la population : 107 habitants en 1881, 338 en 1901, dont 229 français, 102 indigènes musulmans et 7 étrangers.

Naissances : De 1881 à 1901  187.

Décès :         De 1881 à 1901:  155.

Situation économique : Superficies complantées  en céréales     1.078 hectares

                                                                               en vigne           89 hectares        

                          jardins ( cultures maraichères et arbustives )             3 hectares

                                     Bétail: Boeufs                                           325

                                                Moutons                                        301

                                     Chevaux et mulets                                      98

                                     Matériel agricole : Charrues                                     143

                                                                  Autres instruments agricoles      155

                                                                 Constructions Agricoles                93

Observations générales :
                                      Centre en plein développement. Le barrage de l'Oued Khemis lui a donné un nouvel élément de prospérité en assurant
 l'irrigation d'une partie du territoire. Remarquables cultures de céréales. Le nombre  des propriétés a diminué, les concessions s'étant, en plusieurs cas, concentrées par deux ou trois aux mains des colons heureux.

Situation des indigènes :  Les indigènes sont pauvres; presque tout ce qu'ils possédaient il y a quelques années, est actuellement entre les mains des israélites.

En 1896, 2254 habitants cultivaient 1.564 hectares de terre; en 1904, 2.625 habitants indigènes cultivent seulement 725 hectares qui, pour la plupart appartiennent aux prêteurs ou acheteurs des années de misère dont ils tiennent en location.

L'existence matérielle des indigènes est surtout assurée par le travail qu'ils trouvent chez les colons, lesquels font exclusivement appel à la main-d'oeuvre locale pour tous leurs services ( journaliers, moissonneurs et même domestiques. )


NB:IL Y A 1 REFERENCE SUR L'HISTOIRE D'EL KHERBA:

          le site de mon ami Jacques TORRES: http://orleansville.free.fr/03%20nos%20villes%20et%20villages/kherba/kherbaphotos.html
        

 

     Pour montrer la relation entre les deux Villages:
TRACES ANCIENNES :
1) l'ancienne cave coopérative de KHERBA :
       
 Elle produit encore du vin???
Non, mais les instalation internes sont intactes:
    






PERSONNES ANCIENNES:

1)
       
 SI MOHAMMED BEN ABDALLAH BEN OUALI OULD SIDI EL-ARIBI.

Sert surtout de depot pour la Pomme De Terre , à côté il ya le "gourt!".

Elle produisait du vin de quel type,: avait -il un label ou une marque définie, quel type de vin , et à partir de quelle varièté de raisin ?

choukran pour l'aide

   Si Mohammed ben Abdallah ben Ouali Ould Sidi El-Aribi, ancien khalifa de la Mina, grand offi cier de la Légion d’honneur, a joué un rôle relativement considérable dans toute la région ouest de l’Algérie, où il était fort connu.

   Il appartient à la branche aînée de la famille maraboutique des Oulad Sidi ben Abdallah, dont il était le chef incontesté.

   Les Oulad Sidi bou Abdallah ont leur principal établissement dans le douar de Taghria (commune mixte de Renault). Ils comptent parmi leurs « serviteurs » religieux les Mehal, les Oulad El-Abbès, et les Oulad Khouidem.

   Au moment de la conquête, le chef des Oulad Sidi bou Abdallah était El-Hadj Mohammed Ould Sidi El-Aribi, oncle du khalifa défunt. L’émir Abd-el-Kader, dans sa lutte contre nous, crut d’abord pouvoir compter sur lui et lui montra beaucoup d’amitié. Puis, le soupçonnant de vouloir faire sa soumission particulière, il le  fit venir à Mascara et exécuter comme traître. En même temps, il internait sa famille sur les frontières du Maroc, dans le voisinage de M’sirda. Le maréchal Bugeaud mit fi n peu après à cette captivité.

   Le jeune Mohammed ben Abdallah, âgé lors de 16 ans, succéda à son oncle dans le commandement de la famille. Il montra constamment la plus grande fidélité à l’égard de la France, et prit part à la répression de toutes les insurrections qui se sont produites dans la province d’Oran jusques et y compris celle des Flitta en 1864. Il a beaucoup contribué à affermir la domination française dans cette partie importante de l’Algérie.

   Dès 1842 l’autorité française lui avait confié un commandement territorial qui fut souvent remanié, et qui un instant comprenait en entier trois arrondissements actuels (Mostaganem, Orléansville et Milianah). En 1870 ce commandement, désigné sous le nom de « Khalifa de la Mina », englobait encore les communes mixtes actuelles de Cassaigne, Renault, Ammi-Moussa et l’Hillil.

    A partir de 1871, la constitution de ces diverses communes mixtes restreignit peu à peu son commandement, qui disparut complètement en 1879. L’ex-khalifa n’en continua pas moins à montrer à l’égard de la France le dévouement le plus complet, et à entretenir, soit avec les fonctionnaires publics, soit avec les principales notabilités européennes, des relations entièrement cordiales.

   De son côté, le gouvernement n’oublia pas les services rendus et, pour obéir à la situation qui lui était faite par le nouvel ordre de choses, il lui avait alloué un subside annuel ‘en rapport avec la haute situation qu’il avait occupée. Si El-Aribi a en outre, obtenu successivement tous les grades de la Légion d’honneur, jusqu’à celui de grand of ficier, dont il était titulaire depuis 1863. Enfin, il avait été choisi par le gouverneur général pour représenter la population indigène au sein du Conseil général du département d’Oran, comme assesseur musulman, fonctions qu’il a remplies jusqu’à sa mort survenue le 5 juillet 1884, à l’âge de 70 ans.

Documents officiels.



2)                                                      SI MOHAMED BEN BRAHIM.

   Si Mohamed ben Brahim était caïd du douar de Sidi-Zouika (Aribs) et chevalier de la Légion d’honneur.

    Ce chef indigène, originaire des Beni-Soliman de l’annexe d’Alger, où sa famille avait autrefois joué un grand rôle, a été toute sa vie un modèle de dévouement et de fidélité à l’autorité française.

   En 1871 il se conduisit très vaillamment comme chef de goum et sa mort, survenue le 21 janvier 1876, est due aux fatigues qu’il avait éprouvées dans cette campagne.

Le Mobacher. — Documents divers.

 

 

Références anciennes:


6-septembre-1934.jpgdu 16 septembre 1934!!!!

 

img163.jpg                                                                                            la plus fiable!!

 

img166eh wi on a un parlé spécial!!!!

 

 

 

Un peu d'archéologie!!!

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